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En 2024, la formation dans la fonction publique hospitalière (FPH) au sein des hôpitaux publics français présente des tendances marquantes qui illustrent les efforts en cours pour renforcer l’attractivité de ces métiers. Parmi les changements notables, une hausse significative du taux d’accès des agents publics hospitaliers à la formation est observée, ce qui pourrait avoir un impact positif sur le recrutement et la rétention des professionnels de santé dans un contexte de crise sanitaire durable et de pénurie de personnel.
Un des points forts de l’année est sans conteste l’essor des études promotionnelles, qui permettent aux aides-soignants de se former pour devenir infirmiers, ou encore d’autres spécialisations, comme infirmier anesthésiste ou infirmier en pratique avancée. Selon un rapport d’activité publié par l’ANFH (Association nationale pour la formation permanente du personnel hospitalier), plus de 22.830 dossiers sont en cours de réalisation, une légère baisse par rapport aux 22.891 dossiers enregistrés en 2023. Cette dynamique témoigne de l’engouement des agents pour la montée en compétences.
Ce dispositif a déjà permis à de nombreux professionnels de la santé de progresser dans leurs carrières. Plus de 8.500 infirmiers, plus de 4.500 aides-soignants, ainsi que 1.250 infirmiers anesthésistes et 1.200 infirmiers en pratique avancée devraient intégrer les établissements de la FPH d’ici peu. L’accessibilité et la diversification des parcours de formation jouent un rôle crucial dans l’attraction de nouveaux talents dans un secteur souvent perçu comme éprouvant en termes de conditions de travail.
Les avancées dans la formation des agents hospitaliers représentent un levier essentiel pour revitaliser un secteur confronté à des défis constants.
Cependant, tous les indicateurs ne sont pas au vert. En effet, l’apprentissage semble connaître un ralentissement, ce qui soulève des questions quant à l’engagement des jeunes dans des formations en alternance. Malgré une offre de formation qui s’élargit, il est crucial de comprendre les raisons de cette baisse d’attractivité pour les parcours en apprentissage, notamment en ce qui concerne les conditions de travail, le soutien éducatif et l’accompagnement des apprenants.
En conclusion, la formation dans la fonction publique hospitalière apparaît comme un levier d’attractivité majeur, permettant de dynamiser le secteur et de répondre aux besoins croissants en matière de soins. Toutefois, il est impératif de continuer à innover et à s’adapter aux besoins des futurs professionnels afin de garantir le succès et la pérennité de ces initiatives formatrices.
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