Vous prenez des frites à la cantine? Peut-être un mauvais signe: cette société analyse les repas des salariés pour prévenir le mal-être au travail

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Dans une petite entreprise, un dirigeant tente d’établir des corrélations entre les choix alimentaires des salariés à la cantine et leur climat social. Alors que certains optent pour des gâteaux pleins de crème et des frites, d’autres privilégient une assiette équilibrée agrémentée d’un fruit. Ce phénomène pourrait traduire une baisse de moral au sein des équipes. “J’ai un client qui tente de prédire l’humeur de ses équipes grâce aux repas de la cantine”, témoigne Sandrine Evangelista, consultante qui accompagne les PME dans leur croissance.

Pour Ms. Evangelista, cette approche innovante représente un marqueur sous-jacent permettant de détecter des problèmes qui pourraient passer inaperçus ou se manifester trop tard. “Il faut faire attention, ce n’est absolument pas une manière d’espionner et encore moins de juger les salariés, les données sont évidemment anonymisées”, précise-t-elle. L’idée est d’anticiper les problèmes éventuels, car les entreprises manquent souvent d’indicateurs déjà établis pour apprécier le moral de leurs employés.

La consommation alimentaire peut révéler des enjeux plus profonds, comme un besoin de réconfort face à un climat social en berne.

Il existe des outils pour évaluer la satisfaction des salariés, comme les entretiens annuels, qui n’ont cependant lieu qu’une fois par an. D’autres facteurs, tels que le taux d’absentéisme ou même les procès aux prud’hommes, ne doivent pas être considérés comme des indicateurs à surveiller. “Il ne faut pas arriver au conflit ou à l’arrêt maladie pour essayer de régler les problèmes”, plaide Evangelista.

Dans cette expérimentation, elle et le dirigeant examinent les corrélations entre les choix de repas à la cantine et divers indicateurs, notamment l’absentéisme, la météo, le climat social et les résultats des enquêtes de satisfaction. L’objectif principal de ces analyses est de prévenir les périodes difficiles et de cibler les mesures à mettre en place pour soutenir les équipes en souffrance. Selon Evangelista, l’initiative a été bien accueillie par les employés, qui apprécient la transparence et la confiance mutuelle qui règne dans cette petite entreprise.

Cependant, Evangelista reconnaît que cette méthode risque de ne pas être applicable partout. “C’est possible ici en raison de la confiance entre les salariés et le dirigeant, mais chaque entreprise a ses propres réalités et contraintes”, conclut-elle.

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