Le 28 janvier 2025, lors de la 19e édition de l’Université d’hiver de la formation professionnelle, une table ronde a abordé les changements nécessaires pour les droits individuels de formation (CPF, VAE, CEP) afin de mieux accompagner les transitions professionnelles, tout en tenant compte des contraintes économiques actuelles. Ces droits, régulièrement reformés et conçus dans le cadre du dialogue social, ont été discutés lors de cette rencontre qui a duré presque deux heures, preuve de l’importance et de la sensibilité de ce sujet.
Les incertitudes entourant la validation des acquis de l’expérience (VAE) ont été particulièrement marquantes lors de cette discussion. La VAE, dont la réforme promulguée en 2022 n’a pas encore été intégralement mise en œuvre, suscite de nombreuses interrogations. On se souvient que sa pleine mise en œuvre était prévue, mais elle n’a pas encore atteint sa pleine capacité. Ce constat souligne l’importance d’adapter et de réformer les dispositifs de formation pour répondre aux nouveaux défis du marché du travail.
“La réforme en cours de la VAE montre à quel point il est crucial d’ajuster constamment les droits de formation afin de répondre aux besoins changeants du monde du travail.”
L’un des sujets clés abordés lors de la table ronde concernait l’adaptation nécessaire des droits individuels de formation pour répondre à un environnement économique en évolution constante. Alors que de nouvelles compétences sont requises sur le marché du travail, ces droits doivent évoluer pour mieux accompagner les transitions professionnelles.
Les participants ont donc souligné l’importance d’une réforme constante des dispositifs de formation individuelle. Cela est essentiel pour assurer leur pertinence et leur efficacité au sein d’un paysage professionnel en constante mutation. En tenant compte des contraintes économiques, les acteurs de la formation professionnelle sont déterminés à faire évoluer ces droits pour répondre aux besoins des travailleurs et soutenir leur évolution professionnelle.