Le choix de la filière, l’alternance, le genre ou l’origine sociale sont autant de facteurs qui influent sur l’insertion professionnelle des diplômés de master universitaire, selon une étude du Céreq publiée fin septembre dernier. Le Centre d’études et de recherches sur les qualifications (Céreq) s’est intéressé à l’insertion professionnelle des diplômés de master universaire et a examiné comment leur origine, leur genre et leur choix de filière peuvent influer sur leur trajectoire professionnelle.
En s’appuyant sur les données de l’enquête Génération, le Céreq a cherché à comprendre si tous les diplômés de master universitaire bénéficiaient des mêmes conditions d’entrée dans la vie active. L’étude, qui porte sur les diplômés de 2017, montre que leur insertion professionnelle est plus favorable que celle des jeunes entrant sur le marché du travail cette année-là avec un niveau de diplôme inférieur. En moyenne, ils décrochent leur premier emploi au bout de trois mois.
Trois ans après l’obtention de leur diplôme, 85 % des diplômés de master sont en emploi et parmi ceux-ci, 81 % occupent un emploi à durée indéterminée pour un salaire mensuel net.
Ces chiffres démontrent que les diplômés de master ont un taux de chômage plus faible que la moyenne des jeunes entrants sur le marché du travail. Néanmoins, l’étude souligne qu’il existe des disparités en fonction de la filière choisie, de l’alternance, du genre et de l’origine sociale. Par exemple, les diplômés en sciences, technologies ou santé ont plus de chances de trouver un emploi rapidement que ceux en lettres ou sciences humaines et sociales.
En conclusion, si le diplôme de master universitaire semble garantir une insertion professionnelle réussie, le chemin peut varier sensiblement selon le choix de la filière, la formule d’alternance choisie mais aussi le genre et l’origine sociale. Ces facteurs doivent être pris en compte par les jeunes lors de leur choix de formation pour optimiser leurs chances d’entrée dans la vie active.