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Les partenaires sociaux ont réussi à conclure un accord le mercredi 25 juin, visant à moderniser les dispositifs de reconversion professionnelle. Cet aboutissement survient deux jours après un échec sur les négociations concernant les retraites. Le gouvernement, qui avait incité les acteurs sociaux à prendre des mesures sur ce sujet en avril, voit dans cet accord une avancée significative, bien que modeste au regard des contraintes budgétaires actuelles.
Yvan Ricordeau, le négociateur de la CFDT, a exprimé sa prudence face à cet accord, affirmant qu’il ne transforme pas radicalement la reconversion bien que la structure soit rénovée. Selon lui, “on est sur un accord qui a du sens”, mais il souligne que les attentes initiales de certains acteurs n’ont pas été satisfaites. D’autres représentants syndicaux ont partagé cette réserve, montrant que l’enthousiasme relatif à cet accord devait être temperé par la réalité économique.
Le texte sera transmis au ministère du Travail pour être intégré au projet de loi sur l’emploi des seniors.
Du côté des syndicats, certaines voix se sont prononcées pour la validation de l’accord, tout en restant critiques sur certains points. Michel Beaugas de FO a évoqué un maintien des droits sans nouvelles acquisitions, tandis que la CFTC, par la voix d’Aline Mougenot, s’est montrée favorable à l’accord. Elle a souligné l’importance de consigner par écrit que le salarié doit donner son consentement pour toute reconversion externe, afin d’éviter qu’elle soit utilisée comme un moyen de licenciement déguisé.
En revanche, la CGT a remis en question la méthode de négociation jugée trop rapide, accusant le patronat d’avoir imposé des pressions inutiles. Sandrine Mourey a toutefois reconnu des avancées dans les discussions, ajoutant que la négociation aurait pu bénéficier d’un temps additionnel pour approfondir les sujets en question. Dans un registre plus positif, le négociateur du Medef, Hubert Mongon, a salué les progrès réalisés, notant que l’accord met la formation au service de l’emploi.
Enfin, cet accord inclut un dispositif important pour le projet de transition professionnelle (PTP), permettant aux salariés de revenir dans leur entreprise d’origine après une période de formation en cas d’échec d’insertion. Ce compromis, selon Mongon, pourrait rassurer les parties concernées. La suite des événements implique que le texte soit soumis au ministère du Travail, avec l’espoir d’intégrer ces nouveaux dispositifs dans la loi en faveur de l’emploi des seniors, actuellement en discussion à l’Assemblée nationale.
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