Un conseiller de l’agence France Travail de Pontault-Combault, en Seine-et-Marne, est sous le feu des projecteurs après avoir été accusé d’avoir envoyé des messages inappropriés à une jeune femme à la recherche d’emploi. Selon nos sources, l’homme en question va être convoqué par la direction pour “s’expliquer sur ses agissements”. Il semble que l’incident ait eu lieu lorsqu’elle a sollicité l’aide de l’agence pour régler un trop-perçu jugé injustifié.
La demandeuse d’emploi affirme que le conseiller a commencé à montrer un comportement “étrange” après un échange téléphonique “décontracté mais ordinaire” en septembre dernier. C’est après cet échange qu’il l’a invité à lui envoyer certains documents justificatifs via sa boîte mail personnelle. Cette demande en apparence normale a rapidement dérivé vers des messages inappropriés, aux allures de cour assidue.
“Je ne sais pas ce qui lui est passé par la tête mais au vu de la teneur des messages, je pense que ce n’était pas la première fois”, explique la victime de cette situation dérangeante.
Face à cette situation alarmante, la jeune femme a partagé son histoire avec son petit-ami, qui a immédiatement envoyé un mail de mise en garde au conseiller. Depuis cet incident, la jeune femme n’a plus eu aucun contact avec le conseiller. Cependant, elle a découvert que le trop-perçu qu’il avait promis de régler reste toujours d’actualité sur son compte.
La demandeuse d’emploi, qui préfère rester anonyme par peur de représailles, a signalé les agissements du conseiller à la direction de l’agence le 3 octobre dernier. Toutefois, ses collègues lui ont confié que ce n’était pas la première fois que le conseiller agissait de la sorte. “Je n’ai pas joué son jeu et maintenant je dois encore faire face à ce trop-perçu”, regrette la jeune femme.
Malgré l’issue encore incertaine de cette situation, cette femme témoigne sur les réseaux sociaux pour sensibiliser le public à ce type d’abus de position. “Il connaît mon adresse, il sait combien je gagne chaque mois, il a toutes mes informations. C’est inquiétant”, constate la femme courageuse qui a décidé de briser le silence.
