Un apprenti sur cinq au chômage après son apprentissage – Centre Inffo

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L’apprentissage connaît actuellement un essor significatif, notamment au niveau des diplômes supérieurs. Pourtant, cet engouement ne semble pas se concrétiser par une meilleure insertion professionnelle. Au contraire, les données de l’Unédic font état d’une augmentation du nombre d’anciens apprentis qui se retrouvent au chômage après leur formation.

Ainsi, en dépit de son attractivité croissante, la réussite de l’apprentissage ne semble pas garantie. Il ne s’agit pas forcément d’une voie royale vers l’emploi, comme l’estime l’économiste Pierre Cahuc lors du séminaire Politiques de l’emploi “L’essor de l’apprentissage: quel bilan et quelles perspectives ?” qui s’est tenu mardi 12 novembre.

“L’apprentissage n’est pas la panacée en termes d’insertion professionnelle.”

En effet, au-delà du taux de rétention dans l’entreprise de formation, qui avoisine les 35% pour les apprentis, il est important de prendre en compte d’autres facteurs. Cahuc note notamment que le public entrant en formation en apprentissage n’est pas le même qu’en lycée professionnel. Les apprentis ont généralement de meilleures notes et proviennent de milieux sociaux plus favorisés.

Cet état de fait ne doit cependant pas conduire à la découragement. Le défi réside désormais dans la mise en place de stratégies efficaces pour améliorer l’insertion professionnelle des apprentis. Il s’agit là d’un enjeu majeur pour notre société et notre économie, tant la formation professionnelle est cruciale pour préparer les jeunes générations au monde du travail.

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