La dernière édition du magazine Travail & Sécurité, numéro 860, consacre une grande partie de ses pages à une question centrale dans le monde du travail : les horaires atypiques. Par le biais de diverses contributions et analyses, cette édition explore les différentes problématiques engendrées par ces horaires non conventionnels sur la santé et le bien-être des travailleurs. Avec en tête d’affiche une intervention de Pierre Bérastégui, chercheur à l’European Trade Union Institute (Etui), cette édition promet une réflexion approfondie sur cette thématique d’actualité.
Bérastégui aborde la question du métavers, espace de réalité virtuelle de plus en plus intégré aux environnements de travail. Selon lui, cette nouvelle tendance nécessite une vigilance accrue pour garantir la protectection des travailleurs. Il didnique que l’utilisation croissante de ces technologies innovantes peut représenter un défi énorme en matière de sécurité et de bien-être au travail.
Le dossier « Les horaires atypiques » met en lumière les nombreuses conséquences négatives de ces rythmes de travail sur la santé physique et mentale des travailleurs. Si l’idéal est d’instaurer des horaires de travail standard en journée, ce changement est loin d’être toujours possible. En effet, certains secteurs d’activité ou certaines contraintes organisationnelles peuvent rendre difficile la mise en place d’horaires conventionnels. Ainsi, le magazine propose des recommandations pour limiter les impacts négatifs de ces horaires atypiques.
“Le numéro de juin de Travail & Sécurité met l’accent sur l’importance de la prévention des risques dans le monde du travail, particulièrement en contexte d’horaires atypiques.”
Un reportage photo au sein de la fonderie Rollinger fait également partie du programme de cette édition. Cet article illustré met en avant les efforts de l’entreprise en matière d’amélioration des conditions de travail de ses employés. Les diverses stratégies entreprises par la société, telles que la réduction des ports de charges et la prévention des troubles musculo-squelettiques, sont notamment mises en évidence.
Enfin, Sylvie Burosse, propriétaire de la boulangerie Patsy, partage son expérience en matière de prévention des risques professionnels. Les vitrines réfrigérées récemment installées dans sa boulangerie visent notamment à minimiser les contraintes posturales lors de leur utilisation. De l’aménagement du laboratoire à la modernisation du point de vente, Sylvie Burosse démontre que l’amélioration des conditions de travail peut tout à fait rimer avec rentabilité et modernité.
