Une étude récente d’IWG (International Workplace Group) révèle que le travail hybride est devenu un critère incontournable pour les jeunes diplômés. En effet, près de 67% d’entre eux déclarent qu’ils n’envisageraient pas de postuler à un emploi n’offrant pas cette flexibilité. Les économies financières jouent un rôle clé dans cette décision : ils estiment que travailler de manière hybride équivaut à une augmentation de salaire de 13%. Ce constat illustre l’importance croissante de ce modèle dans leur quête d’un équilibre entre les aspirations professionnelles et personnelles.
En France, l’impact du travail hybride est particulièrement notable. IWG indique que 86% des travailleurs français associent ce mode de travail à une amélioration de leur épanouissement professionnel. Par ailleurs, 69% des employés refuseraient un poste imposant de longs trajets et cinq jours de présence au bureau. De plus, la flexibilité géographique, qui permet d’alterner entre un espace central et un lieu proche du domicile, est plébiscitée par 96% des jeunes interrogés.
“Proposer un modèle de travail hybride n’est plus une option, mais une obligation pour les entreprises afin d’attirer les talents et de rester compétitives.”
Ce changement dans les attentes des talents émergents représente un défi pour les entreprises. Les organisations traditionnelles, qui imposent des horaires rigides ou une présence quotidienne au bureau, risquent de se priver des meilleurs candidats. Le travail hybride ne se limite pas à une simple tendance : il reflète une évolution majeure des priorités des nouvelles générations, qui valorisent autant la flexibilité que la rémunération.
Selon Mark Dixon, PDG d’IWG, le modèle hybride bénéficie également aux entreprises en augmentant la productivité et la satisfaction au travail, et en permettant des économies considérables. Les économies financières réalisées par les entreprises, grâce à une utilisation optimisée des espaces de travail, constituent un argument de poids pour adopter ce modèle durablement.
Il ressort de l’étude que 54% des diplômés estiment le travail hybride aussi important qu’un salaire compétitif, dépassant d’autres avantages comme un bureau bien situé ou une culture d’entreprise attractive. De plus, 83% des diplômés jugent les longs trajets dissuasifs, et la majorité aspire à des solutions plus flexibles. Ainsi, les entreprises doivent repenser leurs pratiques pour s’adapter à ces attentes.