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La transition écologique et énergétique (TEE) est au cœur des préoccupations des entreprises et constitue un enjeu majeur pour l’avenir professionnel et environnemental de la France. Dans ce cadre, l’Opco EP a organisé un colloque à La Rochelle, le 14 mai, afin de discuter de l’intégration de la TEE au sein du référentiel ROME de France Travail et du répertoire national des certifications professionnelles (RNCP). Ce colloque a rassemblé des experts, des formateurs et des acteurs de la formation professionnelle pour échanger sur les pratiques actuelles et les orientations futures.
Karine Brunel, coordinatrice de projet en formation professionnelle continue et alternance chez Opco EP, a souligné que les formations liées à la TEE, bien que présentes, demeurent souvent peu visibles et parfois trop brèves. Actuellement, elles se concentrent principalement sur des modules de sensibilisation, tels que “La fresque du climat” et des notions d’écogestes, dans le cadre des plans de développement des compétences des entreprises. Si ces formations jouent un rôle essentiel d’éveil des consciences, elles ne suffisent pas à elles seules pour accompagner une réelle transformation des pratiques professionnelles et environnementales.
L’objectif ultime reste de favoriser une formation approfondie et qualifiée, indispensable à l’appropriation des enjeux de la TEE par les entreprises.
Les entreprises sont appelées à évoluer vers des formations plus complètes sur la TEE, qui pourraient inclure des certifications correspondantes au nouveau paysage éducatif et professionnel. Ces changements nécessitent une collaboration accrue entre les organismes certificateurs et les structures de formation. Le référentiel ROME offre un cadre intéressant pour modéliser les compétences nécessaires, en intégrant des compétences spécifiques à la TEE dans les fiches métiers, afin de mieux répondre à la demande croissante du marché.
Ce colloque a également mis en lumière la responsabilité des organismes de formation, qui doivent se réajuster et adapter leurs offres en conséquence. Adopter une approche proactive et innovante en matière de pédagogie sera crucial pour réussir cette transition, tant pour les formateurs que pour les apprenants. L’implication des différents acteurs de la formation sera déterminante pour inscrire durablement la TEE dans les pratiques professionnelles.
En conclusion, le chemin reste long pour une intégration efficace et visible de la transition écologique et énergétique dans le paysage de la formation professionnelle. Mais grâce aux efforts conjoints des organismes de formation, des entreprises et des instances de certification, il est possible de construire un avenir où la TEE sera au cœur des compétences requises sur le marché du travail.
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