Tout va mal parce que tout va bien

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Dans le monde du travail contemporain, la santé mentale est encore un sujet délicat et souvent ignoré. Malgré l’évolution des mentalités concernant le bien-être psychologique, de nombreux collaborateurs se retrouvent dans une situation de souffrance silencieuse. Ce manque de communication autour des problématiques de santé mentale a des répercussions non seulement sur les individus, mais également sur l’ensemble de l’organisation. Les coûts humains, mais aussi économiques, liés à cette souffrance psychologique sont considérables, entraînant des arrêts maladie prolongés, des cas de burn-out et un désengagement croissant dans les équipes.

Le silence qui entoure la santé mentale en entreprise empêche une détection précoce des problèmes. Cela conduit souvent à une escalade de la souffrance, rendant plus difficile encore le retour d’un salarié en grossissant les risques psychosociaux. Pour remédier à cette situation, il est crucial de déconstruire le mythe du salarié infaillible. Ce stéréotype, qui valorise la performance à tout prix, renforce les comportements de présentéisme, où les employés ressentent la pression de se montrer toujours disponibles, même lorsqu’ils ne vont pas bien. Cela peut être toxique et contre-productif pour la santé mentale et la performance de l’organisation.

La libération de la parole est essentielle pour préserver la santé mentale des collaborateurs.

La stratégie à adopter passe alors par un changement de culture au sein des entreprises. Encourager la vulnérabilité des managers est une première étape essentielle. Il est important que les dirigeants et responsables d’équipe montrent qu’ils peuvent aussi être fragiles, et qu’il est acceptable de le reconnaître. Créer un climat de confiance permettra aux salariés de s’exprimer sans crainte de jugement. Par ailleurs, il est impératif de poser des limites claires face au présentéisme toxique afin de favoriser un environnement de travail sain.

La formation des managers à l’écoute active et à la détection des signaux de détresse psychologique est également une nécessité. Ils doivent être équipés pour agir concrètement lorsque des signaux d’alerte sont détectés. En intégrant ces pratiques dans la culture d’entreprise, il devient possible de briser le cycle de souffrance et de construire un environnement où la santé mentale est reconnue comme une priorité, tant pour le bien-être des employés que pour la performance globale de l’organisation.

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