Tesla, la société renommée pour ses voitures électriques, ses batteries énergétiques et sa technologie innovante, développe actuellement son propre superordinateur baptisé Dojo. Alimenté par des puces sur mesure nommées D1, ce superordinateur est conçu pour former les modèles d’IA de Tesla pour une conduite totalement autonome et d’autres applications.
Les puces D1 sont conçues pour être extrêmement puissantes et efficaces. Chaque dalle contient 25 puces et fournit une puissance de calcul de 9 pétaflops. Mais Tesla ne s’arrête pas là et travaille également sur une puce de nouvelle génération, la D2, pour améliorer encore les performances.
Le but ultime de cette initiative est de réduire la dépendance de Tesla envers les coûteux GPUs Nvidia et d’amplifier les capacités de formation de l’intelligence artificielle. Alors que Dojo est toujours en cours de développement, Tesla a déjà commencé à l’utiliser pour des tâches telles que l’étiquetage de la vision par ordinateur et la formation.
L’aboutissement du projet Dojo pourrait potentiellement ajouter 500 milliards de dollars à la valeur de marché de Tesla en ouvrant de nouvelles sources de revenus.
Selon Elon Musk, Dojo va être un acteur clé dans la conquête de la conduite autonome. En effet, le traitement rapide et efficace des données est essentiel pour améliorer la sécurité et l’efficacité des véhicules autonomes. C’est là que Dojo intervient, avec sa capacité à traiter de grandes quantités d’informations en un temps record.
Avec ce coup de maître, Tesla pourrait bien se donner l’avantage concurrentiel nécessaire pour rester à la pointe de la technologie de l’IA et de l’automatisation. Alors que le paysage technologique continue d’évoluer à un rythme effréné, le Dojo de Tesla offre une lueur d’espoir pour l’avenir de la conduite autonome.
