« Peu de collectivités répondent et acceptent nos demandes de stage et d’alternance. Même un stage de vingt jours non rémunéré, on ne trouve pas » : ce témoignage poignant d’une jeune femme lors d’une table ronde sur l’attractivité, tenue en marge de la dernière conférence régionale de l’emploi territorial en mars à Albi, illustre une situation inquiétante qui touche de nombreux jeunes à travers le pays.
Comble de l’ironie, cette crise intervient alors que la Fonction Publique Territoriale (FPT) se trouve, depuis plusieurs années, confrontée à une crise des vocations sans précédent. Cette situation devrait normalement favoriser l’accueil et l’encadrement de jeunes en formation, pourtant, la réalité sur le terrain est toute autre.
« Les collectivités ne doivent pas répondre “je n’ai pas le temps” aux demandes de stage. Il faut au contraire, autant que possible, que nous soyons volontaristes dans la découverte de nos métiers », souligne Fabrice Verdier, conseiller régional (socialistes et citoyens d’Occitanie) et président du centre de gestion (CDG) du Gard.
En effet, d’après Fabrice Verdier, la solution à cette crise passe nécessairement par une plus grande implication de la part des collectivités dans la formation des jeunes. Plutôt que de fermer la porte à leurs demandes de stage ou d’alternance, les collectivités devraient se montrer plus proactives et favoriser la découverte de leurs métiers.
En conclusion, malgré les défis auxquels elles font face, il est essentiel que les collectivités soient plus ouvertes aux demandes de stage et d’alternance, afin de susciter l’intérêt des jeunes pour les métiers de la FPT. Le futur de la fonction publique territoriale en dépend.
