Un récent sondage Elabe pour BFMTV révèle que la majorité des actifs se disent satisfaits de leur travail. Selon cette étude, 70% des actifs se disent satisfaits de leur situation professionnelle (14% très satisfaits et 56% plutôt satisfaits). On constate une légère variation de cette satisfaction selon la catégorie socio-professionnelle avec 73% de satisfaction chez les cadres, 72% dans les professions intermédiaires 68% chez les employés et 66% chez les ouvriers.
Le sens du travail se démarque comme un facteur clé de contentement : 85% des actifs considèrent leur emploi comme “utile à la société”. Par ailleurs, 80% des personnes sondées trouvent leur travail “intéressant” et 73% en sont “fiers”.
Cependant, malgré une satisfaction globalement positive, plusieurs points d’insatisfaction sont relevés par les actifs, dont la rémunération et le stress perçus trop élevés.
Cette même étude révèle que 50% des personnes sondées considèrent leur travail comme pénible et sans perspective d’évolution. Cette proclamation est particulièrement accentuée chez les ouvriers. D’autre part, 62% des actifs sondés estiment que leur travail est stressant. L’insatisfaction la plus marquée concerne cependant la rémunération : en effet, 6 actifs sur 10 se sentent mal payés. Il n’est donc pas surprenant de voir que le salaire est le critère le plus important pour les actifs, suivi par l’équilibre vie professionnelle et personnelle.
En terme d’équilibre, 75% des personnes sondées se disent satisfaites de l’équilibre de leur vie professionnelle et personnelle, dont 17% sont très satisfaits et 60% plutôt satisfaits. Ce sentiment est uniformément réparti entre les différentes catégories socioprofessionnelles, bien qu’il soit légèrement moins fort chez les femmes (73%) que chez les hommes (80%).
Enfin, il faut noter que la majorité des actifs sondés, soit 2 actifs sur 3, estiment travailler suffisamment, tandis qu’un quart estime travailler trop. Seuls 7% des personnes interrogées aimeraient travailler plus. Cette perception est partagée par une majorité de Français (56%), actifs et retraités confondus, qui estimeraient que l’on travaille suffisamment en France.
