La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a présenté mardi 17 septembre au Parlement européen la liste des commissaires qui représenteront l’exécutif de l’Europe des 27. Un nom en particulier a attiré l’attention : celui de la roumaine Roxana Mînzatu, pressentie pour endosser le rôle de vice-présidente en charge des compétences, de l’éducation, de la culture, des emplois de qualité et des droits sociaux.
Si sa nomination est ratifiée à la majorité par le Parlement, Mînzatu aura une lourde tâche qui l’attend. Elle entrera en fonction portée par les ambitions affichées de la Commission. « Tout le collège [des commissaires] s’engage sur la compétitivité. Nous avons démoli les anciens silos rigides. C’est l’une des principales recommandations du rapport Draghi », a en effet précisé Ursula von der Leyen lors de l’annonce.
Les objectifs de la Commission de l’UE sont de renforcer sa souveraineté technologique, sa sécurité et sa démocratie, et de construire une économie compétitive, décarbonée et circulaire, tout en soutenant les individus et notre modèle social.
La mise en œuvre de la stratégie industrielle ambitieuse de la Commission axée sur l’innovation et l’investissement sera au cœur des responsabilités de Mînzatu, de même que le renforcement de la cohésion européenne et des régions. Elle devra aussi veiller à ce que l’Europe puisse faire valoir ses intérêts et jouer un rôle de premier plan dans le monde.
Roxana Mînzatu entre donc dans le vif du sujet avec une mission claire et des enjeux importants. Sa nomination est désormais entre les mains du Parlement européen, qui devra trancher en faveur ou en défaveur de cette candidature.