Revue du web #518 : génération Z, QVCT et télétravail

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La génération Z revendique une nouvelle perspective sur le monde du travail. D’après une étude de la Fondation Jean Jaurès, la bien-être et l’équilibre entre les sphères professionnelle et privée sont prioritaires pour les jeunes actifs. Si le salaire reste important, les questions de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) et de développement durable ne sont pas délaissées. La génération Z attend d’une firme un comportement exemplaire. Toutefois, travailler dans une grande entreprise n’est plus perçu comme un idéal absolu par les jeunes.

Simultanément, la qualité de vie et des conditions de travail (QVCT) cristallise de nombreuses attentions. Le retour progressif aux bureaux conduit à redéfinir l’aménagement des espaces de travail. Selon « Parcours Urbains », une étude européenne, le confort moyen au bureau serait évalué à 5,6/10. Moins de 40% des répondants se disent très satisfaits de leur situation. Pour améliorer l’épanouissement des travailleurs, Meik Wiking, président de l’Institut de recherche sur le bonheur, propose de regarder du côté scandinave, où la culture du bien-être au travail est profondément établie.

“Face au retour au bureau et à la fin du télétravail, soulevons la question de qui profite réellement le retour physique au bureau ?”

Cette semaine, le télétravail est également au cœur des débats. Certaines entreprises pointent du doigt une baisse de créativité et d’efficacité engendrée par le travail à distance. Le retour sur site est ainsi envisagé comme une stratégie de revitalisation de la culture d’entreprise. Cependant, ces motivations paraissent plus liées à des enjeux économiques qu’à une réelle volonté d’améliorer la culture organisationnelle.

Enfin, une étude de l’Unédic relève que plus de 50% des Français estiment que le monde du travail contemporain ne donne pas assez d’importance aux soft-skills. Plus que jamais, la génération Z souhaite que ses compétences soient reconnues et mises à contribution.

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