Cette semaine, l’attention se porte sur un enjeu majeur dans le monde du travail : la santé mentale. Face à la crise sanitaire qui a eu un impact considérable sur le moral des salariés, les managers et les équipes RH se sont emparés du sujet, en faisant une priorité dans leurs préoccupations. Les chiffres sont alarmants : de plus en plus de salariés déclarent être en détresse psychologique. Cette situation rend la prévention des risques psychosociaux essentielle pour préserver le bien-être des collaborateurs et la performance des entreprises.
La situation est encore plus inquiétante pour les femmes. Les inégalités, la charge mentale et les conditions de travail souvent difficiles peuvent les amener à être déconsidérées dans leur emploi, voire à souffrir de troubles psychiques et physiques. Bien trop souvent, leur souffrance reste incomprise, stigmatisée voire ignorée. Il est donc crucial d’agir, de sensibiliser et de mettre en place des actions concrètes pour leur venir en aide.
Autre sujet à la Une, l’expérience collaborateur. Il apparait clairement que l’implication des salariés dans la conception de leurs espaces de travail est un levier puissant pour restaurer un climat de confiance. Cette approche participative favorise l’engagement et la performance des collaborateurs en leur permettant de se sentir pleinement acteurs de leur environnement de travail.
L’intelligence artificielle transforme le recrutement tout en présentant des risques de discrimination.
Par ailleurs, l’onboarding est de plus en plus considéré comme un processus d’intégration crucial pour les nouveaux embauchés. Ce baromètre, dévoilé en avant-première par « Le Point », atteste d’une forte attente des salariés à cet égard, avec 97% d’entre eux qui accordent une grande importance à leur intégration.
Dernier point mais non des moindres, le recrutement. Ici, l’intelligence artificielle devient un outil incontournable pour optimiser la rédaction des offres d’emploi et améliorer la candidature des postulants. Cependant, l’utilisation de l’IA dans le processus de sélection n’est pas exempte de défis. Elle peut notamment induire des risques de discriminations, d’où l’importance d’une supervision et d’un encadrement pour en prévenir les dérives potentielles.