La RSE est la vedette de notre revue de la semaine. Dans ce contexte d’urgence climatique, les entreprises ne peuvent plus se permettre de rester passives. Selon Sarah Bruzzese, Directrice Générale Executive Search & Management de transition chez Members, la RSE doit désormais faire partie intégrante de la stratégie et du modèle économique des entreprises. Les services RH et Formation ont un rôle primordial à jouer dans ce processus, en sensibilisant et formant les employés et les parties prenantes. Il est à noter que cela pourrait bien être un avantage considérable pour les entreprises, en particulier dans l’actuel contexte de guerre des talents : d’après l’observatoire de l’innovation responsable 2022 d’Odexa, 75 % des actifs considèrent le critère RSE comme déterminant dans le choix de leur employeur.
Le thème de la Qualité de vie et des conditions de travail (QVCT) est également au centre des discussions en cette veille de sa semaine dédiée (17-21 juin). Dès lors que l’effectif d’une entreprise dépasse 50 personnes, la charge de travail devient un sujet de négociation obligatoire. Les entreprises doivent dès lors se préoccuper non seulement de la charge de travail de leurs salariés, mais aussi de prévenir les risques pour leur santé physique et mentale. Pour aider les entreprises à améliorer la QVCT, l’Anact recommande de se concentrer sur six axes principaux : le management participatif, les relations au travail, le contenu et l’organisation du travail, la santé et conditions de travail, l’égalité professionnelle, ainsi que les compétences et les parcours.
“La santé mentale des salariés fait partie intégrante de la Qualité de vie et des conditions de travail (QVCT). La santé mentale est un élément à ne pas négliger pour préserver le dynamisme et la productivité au sein des entreprises.”
La santé mentale est donc un autre aspect de la QVCT à ne pas négliger. La pandémie actuelle a fortement perturbé la vie professionnelle, et les résultats se font sentir : d’après le dernier rapport du Datascope, trois salariés sur dix sont absents au moins un jour de travail en 2023, soit un taux d’absentéisme de 4,2 % parmi les trois millions de salariés interrogés. Ce chiffre marque une augmentation de 31 % par rapport à 2019. Les principales raisons de ces absences sont souvent des troubles psychologiques diagnostiqués, comme l’anxiété ou le burn-out.
Face à ce constat alarmant, il est nécessaire de mettre en place des mesures pour gérer le stress et prévenir le burnout. Une des solutions serait de réduire la cadence de travail et de compter davantage sur le manager. Quel que soit le chemin choisi, l’important est de ne pas négliger l’importance cruciale de la santé mentale dans le cadre du travail.