Le programme du Nouveau Front populaire, qui rassemble différentes forces politiques de gauche (LFI, PS, Écologistes, PCF…), annonce une augmentation de 10 % de la valeur du point d’indice si le parti accède au gouvernement après le 7 juillet. Promettant de mettre en oeuvre cette revalorisation dans les quinze jours suivant son arrivée au pouvoir, le parti affirme que les collectivités seraient “intégralement compensées”.
Cette proposition, qui bénéficie du soutien de la CGT, premier syndicat de la fonction publique, figurait déjà au programme de la Nouvelle Union pour l’énergie sociale (Nupes) lors des dernières élections. Le syndicat voit en cette proposition une opportunité d’améliorer les conditions de travail des fonctionnaires, et donc la qualité des services publics.
La proposition du Nouveau Front populaire, soutenue par la CGT, de revaloriser la valeur du point d’indice de 10 % pourrait signifier une amélioration significative des conditions de travail des fonctionnaires.
Toutefois, cette promesse rencontre des oppositions. Les sceptiques mettent en avant le coût élevé de cette mesure pour les finances publiques. Ils craignent également qu’elle entraîne une inflation salariale et mettent en cause la capacité des collectivités à compenser intégralement cette revalorisation sans augmenter les impôts ou réduire leurs investissements.
Quel que soit le résultat de la promesse électorale, la revalorisation de la valeur du point d’indice fait débat. Si elle est perçue comme une opportunité par certains, d’autres y voient un risque pour l’équilibre budgétaire des collectivités. Seule l’issue des élections permettra de connaître le sort de cette proposition.