La pandémie de Covid-19 a bouleversé nos méthodes de travail et a vu la généralisation du télétravail dans un grand nombre d’entreprises. Cependant, cette période semble toucher à sa fin chez certains géants américains de la tech, dont Amazon, qui invoque un retour à la collaboration et à la créativité dans les locaux de l’entreprise. En effet, Amazon et d’autres grandes entreprises américaines imposent un retour au bureau cinq jours sur cinq, marquant une fin au télétravail.
Ce retour forcé se veut être une nouvelle méthode pour favoriser la créativité et la collaboration entre les employés. Selon ces entreprises, le télétravail aurait des limites dans ces domaines et la présence physique des employés au sein d’un même lieu serait plus bénéfique. Un point de vue qui n’est pas partagé par tous, les défenseurs du télétravail invoquant notamment une meilleure qualité de vie, une diminution des temps de trajet et une plus grande flexibilité.
En France, la situation est quelque peu différente. Le télétravail est moins répandu et la pratique tend vers une normalisation avec des accords et des règles d’entreprise. Certaines entreprises commencent à instaurer des règles pour définir plus précisément les conditions du télétravail, notamment en termes de jours travaillés à domicile et de prise en charge des frais additionnels.
La fin du télétravail chez Amazon et son retour forcé au bureau sont-ils des cas isolés ou laissent-ils présager un mouvement plus global ?
Cependant, si certains salariés apprécient la flexibilité apportée par le télétravail, d’autres sont plus enclins à retourner au bureau à temps complet pour diverses raisons : besoin de socialisation, difficulté à disposer d’un espace de travail adéquat chez eux ou encore volonté de séparer vie professionnelle et vie privée. Le retour au bureau serait donc une manière de répondre à ces attentes.
La question reste donc ouverte : la fin du télétravail chez Amazon et son retour forcé au bureau sont-ils des cas isolés ou laissent-ils présager d’un mouvement plus global ? Seul l’avenir nous le dira.