‘Responsable qualité, DRH, directeur médical… Quels sont les postes de cadres les plus recherchés en 2025?’

Generated with DALL·E 3

Dans sa dernière étude annuelle, le cabinet Robert Walters souligne que si de nombreux postes restent en tension, globalement, les recrutements seront à la baisse. La fin de la période de grâce pour les cadres? Selon la dernière étude annuelle du cabinet Robert Walters, “après une année riche en bouleversements, aussi bien sur le plan économique que géopolitique, le marché de l’emploi des cadres a ralenti, confirmant la fin de l’engouement des années post-Covid annoncée l’an dernier”. Globalement, le volume d’offres d’emploi va poursuivre sa baisse (-9%), soit “un retour à la normale”, estime le spécialiste.

Néanmoins, 73% des cadres interrogés se disent confiants quant aux opportunités dans leur domaine, et un cadre sur deux souhaite changer d’emploi dans les 12 prochains mois. Les cadres ont “commencé à prendre conscience des limites budgétaires des entreprises et sont désormais poussés par l’envie d’évoluer dans leur carrière, de changer de management, puis enfin par celle d’une meilleure rémunération”, selon l’étude.

“Dans ce contexte tendu, entreprises et professionnels devront veiller à réaligner leurs attentes pour faciliter la fluidité du marché et se responsabiliser. Aux candidats de tenir compte des enjeux des entreprises quitte parfois à revoir leurs exigences à la baisse”, prévient Robert Walters.

La pénurie de talents inquiète 8 entreprises sur 10. Si ces chiffres sont en légère baisse par rapport à l’an dernier, ils laissent toutefois transparaître une belle dynamique sur le marché de l’emploi cadre pour l’année à venir, si les cadres trouvent le projet correspondant à leurs attentes. Car si le volume global d’offres baisse, les difficultés de recrutements sur certains postes ou secteurs restent fortes. 84% des entreprises se disent préoccupées par la pénurie de talents, une tendance menant à un ralissement du marché de l’emploi, sans parler d’un retournement.

Quels seront les postes les plus en tension l’an prochain ? On peut citer le responsable logistique, le directeur d’entrepôt, le directeur amélioration continue, qualité ou HSE, le directeur contrôle de gestion, le responsable trésorerie, le fiscaliste international, le directeur juridique, le responsable DRH, le responsable paie, le directeur médical et l’ingénieur cybersécurité. En termes de rémunération, l’étude met en avant “une certaine incompréhension entre des entreprises ne s’alignant pas aux attentes des candidats, et des professionnels figés sur leurs exigences”.

En fin d’article, il est précisé que les entreprises françaises semblent moins enclines à faire pression pour un retour au bureau, comme on peut l’observer outre-Atlantique. Selon l’étude de Robert Walters, 75% des entreprises n’ont donc pas modifié leur politique de télétravail cette année, et 56% ne pensent pas le faire en 2025.

Partagez cet article
article précédent

Quels liens directs entre RPS et santé des salariés ?

article suivant

Neige et verglas: l’employeur peut-il refuser le télétravail à ses salariés?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Lire plus d'articles