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Les arrêtés du 8 juillet 2025, publiés au Journal officiel le 9 juillet, mettent à jour les listes des organisations syndicales et patronales reconnues comme représentatives à l’échelle nationale et interprofessionnelle. Ces décisions s’inscrivent dans le cadre du renouvellement périodique de la représentativité, un processus bien établi dans le Code du travail français. Le Haut Conseil du dialogue social a joué un rôle clé dans l’évaluation de cette représentativité en consolidant les résultats d’audience entre avril et juin 2025.
Côté salarié, cinq organisations syndicales conservent leur statut de représentativité. Selon les résultats d’audience, la CFDT se classe en tête avec 30,88 %, suivie de la CGT à 25,70 %, de la CGT-FO à 17,27 %, de la CFE-CGC à 15,01 % et de la CFTC à 11,14 %. Ces pourcentages reflètent leur poids dans la négociation collective interprofessionnelle, conformément à l’article L2232-2 du Code du travail.
La reconnaissance de ces organisations renforce leur légitimité dans le dialogue social et leur capacité à agir dans l’intérêt des salariés et des employeurs.
Du côté des employeurs, trois organisations patronales sont reconnues comme représentatives au niveau national et interprofessionnel. Le MEDEF domine largement avec 63,42 % des voix, suivi de la CPME à 32,05 % et de l’U2P à 4,53 %. Ces chiffres déterminent leur influence lors des négociations et leur capacité d’opposition à l’extension des conventions collectives, conformément à l’article L. 2261-19 du Code du travail.
La reconnaissance de la représentativité syndicale repose sur plusieurs articles du Code du travail, notamment les articles L2121-1 à L2122-11. L’ancien arrêté du 28 juillet 2021, qui fixait la précédente liste des syndicats représentatifs, a été abrogé. De même, pour les organisations patronales, les articles L2151-1, L2152-4, L2152-6 et L2261-19 régissent leur reconnaissance, tandis que l’arrêté du 9 février 2024 a également été abrogé.
Les nouvelles listes d’organisations reconnues permettent un accès accru aux instances paritaires nationales et renforcent la légitimité des partenaires sociaux dans le dialogue social institutionnalisé. En conséquence, les syndicats et organisations patronales reconnues seront habilités à négocier des accords collectifs, permettant de mieux encadrer les relations de travail en France.
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