Des résultats d’un sondage paru en mai 2024 montrent qu’une partie des fonctionnaires de la fonction publique est partagée quant à l’approche de la rémunération au mérite. Ce sondage, mené par le groupe de réflexion ‘Le Sens du service public’ au cours du premier trimestre de 2024, révèle que 48% des agents interrogés sont en faveur de cette rémunération au mérite, tandis que 32% s’y opposent. Un quart des répondants considère cela comme une solution utile tandis qu’un autre quart y voit un élément de motivation. Cependant, 20% des agents perçoivent cette approche comme contre-productive.
Malgré cela, face au choix entre une augmentation de leur salaire actuel ou l’option d’une prime au mérite, une écrasante majorité de 88% des agents opteraient pour l’augmentation salariale. Des fonctionnaires de diverses collectivités ont partagé leurs opinions sur ces options avec « La Gazette », reflétant ainsi le clivage de points de vue au sein de la fonction publique territoriale.
“Les agents territoriaux sont partagés entre espoir et réserve quant à la rémunération au mérite, témoignant surtout d’un questionnement sur sa mise en œuvre.”
Joachim, urbaniste dans une intercommunalité francilienne constituée de 600 agents, illustre bien les préoccupations qui pèsent sur les fonctionnaires territoriaux. L’étude s’arrête ici, mais il est évident que le débat sur la rémunération au mérite continue de faire des vagues au sein de la fonction publique. À noter également que ce sujet de la rémunération au mérite s’inscrit dans une série d’articles intitulée « Le statut de la fonction publique, flexible malgré tout » publiée par la Gazette des Communes.
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