Le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Stanislas Guerini, intervient publiquement concernant ses plans pour le projet de loi “pour l’efficacité de la fonction publique”. Son discours, prononcé le 24 mai face à l’Association des journalistes de l’information sociale (Ajis), survient à mi-parcours des concertations avec les acteurs impliqués, dont les syndicats, les employeurs et les directeurs des ressources humaines. Ces discussions devraient se poursuivre jusqu’à juillet.
Stanislas Guerini souligne le “défi d’attractivité” auquel la fonction publique se trouve confrontée. Selon lui, cette problématique nécessite d’agir sur trois leviers principaux : la rémunération, les conditions de travail et les opportunités de carrière. Le ministre fait ici référence à trois domaines prioritaires sur son agenda de travail.
“Le défi d’attractivité de la fonction publique sera abordé en activant les leviers des salaires, des conditions de travail et des carrières”, affirme le ministre Stanislas Guerini.
Cette “opération déminage” du ministre s’inscrit donc dans un contexte de profondes réflexions sur la façon dont la fonction publique, en tant qu’employeur, peut répondre aux besoins et attentes de ses employés, mais aussi rester compétitive face au secteur privé. Les modalités précises de ces réformes restent à préciser, mais il s’agit certainement de sujets qui feront l’objet de discussions importantes dans les mois à venir.
Ceux qui suivent ces débats peuvent s’attendre à de plus amples détails sur les propositions de réformes dans les mois à venir, la finalisation des négociations étant attendue pour juillet. Les changements envisagés par Stanislas Guerini pourraient alors potentiellement remodeler la fonction publique française, dans un effort pour la rendre plus attractive et efficace.
