Aurélia de Portzamparc, présidente de l’Association nationale des DRH des territoires (ANDRHDT), s’est confiée récemment à La Gazette des communes, suite à son entretien avec le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Stanislas Guerini. L’entretien avait pour objectif de discuter du projet de réforme visant à optimiser l’efficacité de la fonction publique, un sujet qui préoccupe l’ANDRHDT.
En plus de présider l’ANDRHDT, Aurélia de Portzamparc est également directrice générale adjointe au Conseil régional des Pays de la Loire. Son poste au sein de cette entité, qui compte plus de 4200 employés et gère un budget de plus de 3.7 millions d’euros, lui donne une perspective unique sur les implications de la réforme envisagée.
“La multiplication des filières métiers pourrait engendrer une augmentation des revendications sectorielles, ce qui serait contre-productif”, prévient Aurélia de Portzamparc.
Mme de Portzamparc craint en effet que l’atomisation des filières ne donne lieu à une multiplication des demandes spécifiques de chaque secteur. Cela pourrait engendrer des complications administratives et logistiques et, au lieu d’optimiser l’efficacité de la fonction publique, comme le souhaitent les instigateurs de la réforme, cela pourrait avoir l’effet contraire.
Pourtant, la présidente de l’ANDRHDT ne s’oppose pas à tous les aspects de la réforme. Elle se montre même favorable à certains assouplissements techniques, non divulgués, qui seraient inclus dans le projet. Il demeure à voir si ces ajustements seront en mesure de contrebalancer les éventuels effets négatifs de la multiplication des filières professionnelles, un point sur lequel Mme de Portzamparc insiste.
