Depuis le début de 2025, on note une pression inédite sur les ressources humaines, analysait LinkedIn déjà en janvier. D’après une étude menée avec l’institut CSA, 85% des professionnels RH ressentent une pression pour atteindre leurs objectifs. Le recrutement en 2025 s’annonce donc plus intense qu’anticipé avec 70% des DRH interrogés qui ressentent une surcharge de travail.
Le principal défi reste le manque de candidats qualifiés pour 47% des répondants. En outre, ils doivent faire face à des attentes renforcées de la direction et une compétition féroce entre entreprises. L’obligation de justifier en permanence leurs résultats pèse fortement sur les RH, avec 80% qui mesurent leur efficacité au moins une fois par mois, sur des critères tels que le coût et le délai de recrutement. 67% des personnes interrogées pointent du doigt la pression du DAF.
Malgré les défis, le rôle stratégique des RH est reconnu par 82% des répondants. C’est une tendance confirmée en 2025.
Néanmoins, pour répondre à ces difficultés, plusieurs leviers ont été identifiés : collaboration avec les managers, renforcement des équipes, ajustement des délais de recrutement… Le manque de temps est néanmoins un obstacle, surtout pour mesurer le retour sur investissement, une tâche jugée complexe par 31% des professionnels.
Dans ce contexte, le recrutement en 2025 se caractérise par une performance pilotée. 99% des professionnels RH déclarent mesurer leur retour sur investissement. Le suivi s’effectue grâce à des outils comme les tableaux de bord RH, qui suivent les coûts, les délais, la stabilité des équipes, ou la réduction du turnover. Cependant, plusieurs freins sont identifiés : le manque de temps, la difficulté à relier les recrutements à la performance de l’entreprise, et l’absence d’outils adaptés.
L’IA apporte une promesse de soulagement pour les recruteurs. Déjà 70% indiquent qu’elle fait partie de leur quotidien, et 97% estiment qu’elle les soulage sur les tâches à faible valeur ajoutée. 94% gagnent du temps, qu’ils peuvent réinvestir dans des missions plus stratégiques. Les professionnels attendent surtout de l’IA qu’elle automatise le tri des candidatures et améliore le matching, ce qui pourrait libérer jusqu’à une journée de travail par semaine.
