La France connaît actuellement une forte résurgence de la coqueluche, une maladie respiratoire hautement contagieuse. Cette situation préoccupante a conduit la Haute Autorité de Santé (HAS) à émettre de nouvelles recommandations visant à protéger les populations les plus vulnérables, en particulier les nourrissons de moins de six mois, extrêmement exposés à cette maladie.
La HAS préconise ainsi que toute personne en contact rapproché avec un nouveau-né et/ou un nourrisson de moins de six mois, que ce soit dans un cadre familial ou professionnel, se voit administrer un rappel de vaccin contre la coqueluche si son dernier vaccin date de plus de cinq ans. Cette mesure pourra contribuer à créer un environnement protecteur pour le bébé, limitant ainsi les risques d’infections.
D’autre part, la HAS rappelle que la coqueluche est une maladie grave pouvant entraîner des complications importantes, voire fatales chez les nourrissons non vaccinés. Elle préconise donc également de respecter le calendrier des vaccinations de l’Agence Nationale de Santé Publique, notamment en effectuant les injections dès l’âge de deux mois pour les nouveau-nés.
La recommandation de la HAS s’inscrit en réponse à la recrudescence de cas de coqueluche en France, en vue de préserver la santé des nourrissons, population particulièrement à risque.
Toutefois, la surveillance et la protection contre la coqueluche ne doit pas se limiter aux nourrissons. La HAS invite ainsi l’ensemble de la population, et en particulier les adultes, à vérifier leur statut vaccinal et à effectuer un rappel si nécessaire. C’est en effet souvent par le biais des adultes que le bacille de la coqueluche se transmet aux nourrissons.
Mise à jour le 13 août 2024, ces nouvelles recommandations soulignent l’importance de la vaccination dans la lutte contre la recrudescence de la coqueluche en France. Il est primordial d’agir en responsabilité pour protéger les plus vulnérables d’entre nous.