Quels sont les métiers qui recourent le plus à la main-d’oeuvre immigrée?

Credit: Tim Mossholder on Unsplash

En France, un emploi sur dix est occupé par un travailleur immigré, et cette proportion se hisse à 22% en région parisienne. Ces travailleurs sont souvent employés dans des métiers en tension, c’est-à-dire ceux pour lesquels il existe des difficultés à recruter et qui sont généralement difficiles, à l’image des ouvriers non qualifiés du bâtiment ou des aides à domicile. Une tendance qui souligne leur rôle crucial dans l’économie nationale. Ces chiffres indiquent l’étendue de leur contribution au tissu économique français.

Le gouvernement français a cependant essuyé un revers avec le rejet du projet de loi immigration. Ce texte prévoyait notamment de faciliter l’intégration des travailleurs immigrés dans le marché du travail et de réguler leur présence. Face à ce blocage, le gouvernement envisage d’établir une commission mixte paritaire afin de réexaminer le projet de loi et de lever les obstacles à son adoption.

L’une des mesures les plus controversées de ce projet de loi concerne la régularisation de certains travailleurs dans les métiers en tension. La suppression de cette mesure pourrait provoquer une crise au sein de la majorité, mettant en lumière la sensibilité de cette question.

La régularisation des travailleurs immigrés dans les métiers en tension est un enjeu clé de la politique migratoire française.

En tout, les travailleurs immigrés représentent 10,2% de l’emploi total en France. Ils sont particulièrement présents dans certains secteurs comme les services, en tant qu’employés de maison, agents de sécurité ou cuisiniers. En Île-de-France, ils représentent 22% de l’emploi et se concentrent notamment dans des métiers tels que les aides à domicile ou les ouvriers non qualifiés du bâtiment. Il est clair que leur présence est indispensable à ces secteurs d’activité.

Pourtant, ces travailleurs immigrés sont souvent peu qualifiés et doivent faire face à des conditions de travail contraignantes. Une situation qui illustre la nécessité d’une politique d’intégration et de soutien adaptée, capable de garantir la dignité de ces travailleurs tout en répondant aux besoins du marché du travail.

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