L’intelligence artificielle, la blockchain, les contrats intelligents, l’open data… Toutes ces technologies, parfois perçues comme obscures, s’infiltrent progressivement dans le domaine de la commande publique. Mais contribuent-elles réellement à améliorer la pratique des professionnels du secteur, se demande la Chaire de droit des contrats publics dans un rapport récemment mis en circulation.
Pour élaborer ce document, l’organisation a sollicité l’avis et le retour d’expérience de divers acteurs clés de l’écosystème : avocats, services juridiques, opérateurs économiques. Grâce à leurs informations précieuses, il a été possible de réaliser un diagnostic du panorama actuel et de déterminer dans quelle mesure ces nouvelles technologies peuvent se révéler bénéfiques pour l’efficacité de la commande publique.
“Globalement, les résultats de ce rapport sont encourageants et suggèrent une influence positive de la digitalisation sur la commande publique, malgré quelques défis opérationnels à relever.”
Effectivement, malgré certains inconvénients opérationnels identifiés lors de cet examen, le bilan général s’avère “optimiste et positif”. En effet, une majorité d’acteurs, de par leur expérience concrète sur le terrain, reconnaissent les avantages de ces outils numériques dans l’optimisation de leur pratique professionnelle quotidienne. Les quelques obstacles rencontrés ne semblent pas insurmontables et ne nuisent pas à l’image globalement favorable dressée par ces nouvelles technologies.
Néanmoins, il est important de rester vigilant et de ne pas négliger cet aspect de la transformation digitale. En effet, si ces nouvelles technologies présentent de réels avantages, elles nécessitent également une adaptation et une formation adéquate des professionnels pour en tirer le meilleur parti. En accompagnant efficacement les acteurs de la commande publique dans cette transition, on peut espérer une mise en œuvre réussie et bénéfique pour tous.