Quelles soft skills seront les plus recherchées en 2026 ?

Les soft skills, ou compétences comportementales, relationnelles et émotionnelles, s’imposent de plus en plus comme des critères clés dans le recrutement. En complément des compétences techniques (hard skills), elles éclairent la manière dont un candidat travaille, coopère et prend des décisions dans un environnement en constante évolution. Selon le baromètre des soft skills 2025 de Lefebvre Dalloz, 86 % des professionnels estiment qu’il est crucial de développer ces compétences pour faire face à la montée de l’intelligence artificielle. Ces qualités deviennent ainsi un levier majeur pour identifier le potentiel, souvent plus fiable que le simple diplôme.

Les enquêtes menées en 2025, notamment par Hellowork, confirment cette tendance : la communication, le travail d’équipe, la flexibilité, l’adaptabilité et la résolution de problèmes figurent en tête des priorités des recruteurs. En effet, 57 % d’entre eux considèrent désormais que les qualités comportementales surpassent même les diplômes lors du tri des candidatures. Ces compétences arrivent en première ligne surtout dans les secteurs tels que les services, le commerce ou l’hôtellerie-restauration, où l’humain reste central. Par ailleurs, la maîtrise des soft skills est devenue indispensable pour anticiper et répondre aux transformations rapides du marché du travail.

Les soft skills 2026, telles l’adaptabilité, la pensée critique et l’empathie, sont considérées comme essentielles face aux défis posés par l’intelligence artificielle, puisqu’elles permettent de renforcer la confiance, la collaboration et la capacité d’adaptation en entreprise.

Face à l’essor de l’IA générative, la hiérarchie des attentes en matière de soft skills évolue également. Selon une étude de PwC, les métiers augmentés par l’IA ont connu une croissance exponentielle, mais les compétences humaines telles que la capacité d’adaptation, la réflexion critique, la gestion du stress ou l’empathie restent fondamentales pour maintenir la compétitivité. Ces soft skills permettent aux collaborateurs de questionner les recommandations algorithmiques, de naviguer dans l’incertitude et de préserver la confiance au sein des équipes, des éléments indispensables pour une cohabitation réussie avec l’intelligence artificielle.

Les plateformes professionnelles comme LinkedIn confirment cette tendance en mettant en avant, dans leur classement des compétences en croissance en 2025, des aptitudes telles que la gestion du service client, la communication orale, l’autonomie ou la gestion des priorités. Derrière cette diversité, on retrouve toujours le même socle de soft skills 2026 : coopération, sens du service, capacité à apprendre et à décider face à une surcharge d’informations. Afin d’intégrer ces compétences stratégiques, les ressources humaines doivent désormais objectiver les soft skills à travers des méthodes telles que les questions comportementales, les tests en situation ou les feedbacks à 360 degrés. Leur maîtrise constitue un avantage concurrentiel décisif dans la guerre des talents et la construction de cultures d’entreprise agiles et résilientes.

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