Quand le travail collaboratif bouscule la hiérarchie

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En révélant les résultats de leur dernière étude lors d’un webinaire en ligne le mardi 27 février dernier, l’Observatoire MNT a abordé le sujet des modes de travail collaboratif. Ce rapport, basé sur vingt-huit entretiens individuels avec des responsables territoriaux et quatre études de cas réalisées à partir d’entretiens croisés au sein de collectivités territoriales, soulève des réflexions pertinentes sur le sujet.

Comme on pouvait s’y attendre, le guide détaillé présente les avantages et les limites du travail collaboratif. Il donne également les clés de la réussite de ce type d’organisation et de gestion, déjà en cours d’adoption dans certaines structures, sous diverses formes. Des recommandations et des bonnes pratiques y sont également énumérées pour servir de support à ceux qui souhaitent adopter ce modèle de travail.

“Malgré l’enthousiasme que suscite ce mode d’organisation, son adoption reste limitée. Pourquoi le travail collaboratif n’est-il pas plus courant ?” s’interroge Laurent Besozzi, le président de l’Observatoire MNT.

La remarque de Laurent Besozzi soulève un paradoxe essentiel : malgré les nombreux avantages constatés et les retours positifs de ceux qui ont adopté le travail collaboratif, cette méthode de travail peine à se démocratiser. Cela pourrait s’expliquer par des obstacles tels que la réticence au changement, la crainte d’un bouleversement de la hiérarchie existante ou la peur des conséquences en cas d’échec.

Il semble donc que le travail collaboratif a encore du chemin à parcourir avant d’être pleinement intégré dans toutes les structures. Cependant, au vu des avantages qu’il présente et du fait qu’il suscite de plus en plus d’enthousiasme, il est plausible que nous assistions à une adoption croissante de ce mode de travail dans un avenir proche.

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