Quand l’assurance anticipait l’obligation de négocier la formation des seniors – Centre Inffo

Quatre mois avant l’entrée en vigueur de la loi du 24 octobre 2025, qui impose aux branches professionnelles et aux grandes entreprises de négocier sur l’emploi des salariés expérimentés, l’organisation patronale France assureurs a déjà signé un accord avec plusieurs syndicats de la branche des assurances. Signé le 25 juin 2025, cet accord témoigne d’une anticipation remarquable des acteurs du secteur face aux nouvelles obligations législatives.

Ce texte n’apporte pas de changements fondamentaux dans les pratiques de formation déjà en place dans la branche, lesquelles sont en avance sur ces questions. Les signataires insistent sur le fait que leur accord ne crée pas de nouvelles obligations, mais plutôt une reconnaissance des efforts déjà engagés. En outre, ils encouragent l’abondement au compte personnel de formation (CPF), sans toutefois en faire une incitation forte, laissant ainsi la dynamique au volontariat et à la responsabilisation individuelle des salariés.

La loi du 24 octobre 2025 oblige, en effet, les branches et les grandes entreprises à engager des négociations concernant le maintien en emploi des seniors et leur accès à la formation continue. Cependant, dans le contexte actuel, le taux d’accès à la formation des salariés expérimentés est déjà très élevé dans la branche des assurances, ce qui limite la nécessité de mettre en place de nouvelles mesures contraignantes. Alexis Meyer, directeur des affaires sociales de France assureurs, souligne que leur démarche était avant tout proactive, afin de se préparer aux futures exigences législatives.

L’accord de branche ne modifie pas significativement la politique de formation, mais confirme une volonté anticipée de respecter la loi tout en soutenant la montée en compétence des salariés expérimentés.

En résumé, cet accord illustre la capacité de la branche des assurances à anticiper les évolutions législatives et à renforcer ses pratiques de formation sans attendre des obligations réglementaires strictes. Les acteurs du secteur préfèrent choisir une démarche proactive, qui leur permet d’assurer la continuité de leur politique de gestion des compétences et de maintien dans l’emploi des seniors, tout en restant en phase avec les exigences législatives à venir.

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