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Face au succès quantitatif de l’apprentissage depuis la réforme de 2018, l’écosystème éducatif fait face à une demande croissante de renforcement de la qualité des formations. Les acteurs du secteur expriment leur volonté d’améliorer l’offre de formation, dans le but de répondre aux attentes des apprenants et des entreprises. La Grande journée de l’apprentissage, organisée par Centre Inffo le 24 juin dernier, a été l’occasion d’explorer ces enjeux et de réfléchir à la manière dont l’ensemble des parties prenantes peut y répondre.
La mise en place de normes et de certifications, telles que Qualiopi, est cruciale pour garantir un niveau de qualité satisfaisant dans la formation continue. Le contrôle des financeurs et l’évolution des certifications professionnelles sont autant d’éléments qui s’inscrivent dans cette dynamique. Le récent décret du 6 juin illustre cette tendance à la régulation accrue des certifications, mettant en avant la nécessité de passer à une approche plus réfléchie et rigoureuse dans la gestion de la qualité.
« Il s’agit d’un changement de paradigme, passant d’une logique de conformité à une logique de régulation », Stéphane Lardy.
Stéphane Lardy, directeur général de France compétences, a souligné que ce passage d’une “logique de conformité à une logique de régulation” implique également une transition vers des résultats mesurables. Cela signifie que le système doit désormais viser à garantir non seulement la conformité des formations, mais aussi leur efficacité et leur valeur ajoutée pour les candidats et les employeurs. La mise en responsabilité des certificateurs devient une priorité, impliquant une transparence accrue dans les processus de certification.
Avec ce décret, qui prendra effet au 1er octobre, l’instruction des dossiers de certification évolue pour intégrer ces nouvelles exigences. Les organismes de formation devront ainsi démontrer des résultats tangibles, établissant un cadre où les performances et la qualité sont centrées sur les besoins du marché du travail et des apprenants. Le défi est de taille, car il nécessite une adaptation de l’écosystème éducatif, qui doit sans cesse évoluer pour rester pertinent et efficace.
En conclusion, la démarche vers une régulation améliorée et un focus sur la qualité dans l’apprentissage et la formation continue semble bien amorcée. Les différents efforts institutionnels concordent vers un même objectif : assurer que les formations répondent aux attentes réelles des apprenants et des employeurs, tout en garantissant une transparence dans les processus d’obtention des certifications.
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