L’air que nous respirons à l’intérieur des bâtiments peut contenir une vaste gamme de polluants potentiellement dangereux pour notre santé. Ces polluants peuvent avoir des origines variées, allant des matériaux de construction aux meubles, en passant par les produits stockés à l’intérieur. De plus, ces agents nocifs peuvent également être apportés de l’extérieur, via le trafic routier ou bien l’activité industrielle et agricole par exemple. Les polluants intérieurs les plus couramment rencontrés regroupent plusieurs familles de Composés Organiques Volatils (COV). Parmi ceux-ci on peut citer les aldéhydes, les composés aromatiques et les terpènes. D’autres polluants biologiques (virus, bactéries, moisissures) et inorganiques (amiante, radon, ozone, monoxyde de carbone) sont également présents.
Ces polluants intérieurs peuvent avoir des conséquences néfastes sur la santé des salariés exposés. À court terme, l’exposition à ces agents peut entraîner des problèmes tels que des maux de tête, des nausées ou encore des irritations des muqueuses. Dans le cas d’une exposition à des agents biologiques pouvant se transmettre par voie respiratoire, comme les virus de la grippe ou de la Covid-19, des maladies infectieuses peuvent se développer. De plus, la présence de certains agents sensibilisants peut favoriser l’apparition de réactions allergiques. Il est à noter que le monoxyde de carbone, souvent présent suite à l’utilisation d’équipements de chauffage par combustion défectueux, peut provoquer de graves intoxications. Sur le long terme, une mauvaise qualité de l’air intérieur peut contribuer à l’apparition de maladies comme l’asthme, la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) et même certains types de cancer.
La prévention est essentielle pour limiter les risques à la source et assurer une bonne qualité de l’air intérieur.
Il est donc cruciale pour les employeurs d’entreprendre des mesures de préventions afin de garantir la santé de leurs employés. La première étape consiste à minimiser les émissions de polluants en privilégiant des matériaux de construction et de décoration peu émissifs. Cette démarche est favorisée par la réglementation en vigueur qui impose l’étiquetage des matériaux en fonction de leurs niveaux d’émission. Une autre mesure consiste à éliminer les sources d’humidité qui pourraient favoriser le développement de micro-organismes. De plus, il est essentiel de maintenir une bonne ventilation pour évacuer les émissions provenant des personnes, des matériaux et des équipements.
Pour plus d’informations sur le sujet, n’hésitez pas à consulter les ressources mises à votre disposition.