Prévention des troubles musculosquelettiques (TMS) : une nouvelle brochure – Actualité – INRS

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Pourquoi est-il essentiel de mettre en œuvre une démarche de prévention des troubles musculosquelettiques (TMS) ? Ces troubles de l’appareil locomoteur, localisés sur les membres supérieurs et inférieurs sont, en effet, les maladies professionnelles les plus répandues. Ils peuvent être directement liés à l’activité professionnelle, que ce soit dans leur apparition, leur maintien ou leur aggravation. Le poste de travail, son environnement, l’organisation du travail ainsi que le climat social dans l’entreprise sont tous des facteurs contributifs à ces troubles. L’augmentation des contraintes de productivité et l’intensification du travail, combinés au vieillissement de la population active, expliquent au moins en partie l’augmentation de l’incidence des TMS.

La nouvelle brochure intitulée “Démarche de prévention des troubles musculosquelettiques (ED 6518)” propose une stratégie de prévention des TMS basée sur un processus d’amélioration continue et une approche de type gestion de projet. Quatre étapes structurantes sont suggérées : l’engagement dans la démarche, la réalisation d’un état des lieux, une analyse approfondie et enfin la transformation des situations de travail. La réussite de cette démarche passe par trois actions continues et transversales : la mobilisation, la communication et l’évaluation.

“Cette nouvelle démarche s’appuie sur les connaissances les plus récentes en matière de situations à risque de TMS, des facteurs de risque et de leurs déterminants”

Pourquoi ce besoin de proposer une nouvelle démarche de prévention des TMS ? Cette initiative se base sur les dernières connaissances en matière de risques de TMS, de facteurs de risque et de leurs déterminants. Elle intègre également les différentes clés de succès d’une démarche de prévention réussie. Le but est d’identifier, à partir de l’analyse de l’activité de travail, les situations de travail qui nécessitent d’être transformées pour ainsi encourager le développement de modes opératoires efficaces et non nocifs pour la santé des opérateurs. L’objectif étant une réduction de l’exposition aux facteurs de risque de TMS.

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