Que vous soyez un employé de bureau ou un technicien travaillant dans un laboratoire, il est courant de passer une partie conséquente de sa journée en position assise. Qui plus est, ce type de travail s’accompagne souvent d’une faible dépense énergétique. Nombre de salariés ignorent toutefois que de tels comportements peuvent accroître le risque de développer certaines maladies, comme les affections cardiovasculaires ou le diabète de type II.
Cependant, adopter une posture sédentaire n’est pas une fatalité, loin de là. On peut effectivement prévenir ces risques en mettant en place certaines mesures préventives au sein des entreprises. Ces mesures visent une double finalité : la coupure des postures sédentaires, idéalement toutes les 30 minutes ; et la réduction de la durée totale passée en posture sédentaire, qui devrait idéalement être inférieure à 5 heures par jour.
À cette fin, l’employeur doit inciter les salariés à bouger et à diversifier leurs postures en intervenant sur trois plans : l’organisation du travail, l’aménagement de l’environnement de travail et l’équipement du poste de travail. Il est primordial de noter que la pratique d’une activité physique, aussi intense soit-elle, ne saurait compenser les effets délétères des postures sédentaires sur la santé.
“L’employeur doit inciter les salariés à bouger et diversifier leurs postures en intervenant sur l’organisation du travail, l’aménagement de l’environnement de travail et l’équipement du poste de travail.”
Consciente de ces enjeux, l’INRS offre à disposition des entreprises tout un éventail d’outils pour agir efficacement contre le risque des postures sédentaires. Consultables à loisir sur le site www.inrs.fr, ces ressources se veulent concrètes et opérationnelles, capables d’accompagner les entreprises dans leur démarche de prévention.
