En vague constante d’évolution, le monde professionnel nécessite parfois des ajustements dans les positions au sein d’une entreprise. C’est ici qu’intervient la notion de période probatoire. Cette dernière permet en effet à l’employeur d’évaluer les compétences du salarié lors d’une évolution professionnelle. Une précaution permet à la fois à l’entreprise de s’assurer que le nouveau poste est bien adapté au salarié, et à ce dernier de confirmer ou d’invalider son attachement à cette nouvelle fonction.
Ce dispositif, toutefois, n’est pas à prendre à la légère. La mise en place d’une période probatoire doit être prévue dans un avenant au contrat de travail. C’est une mesure protectrice pour le salarié, pour éviter qu’il ne se retrouve sans poste en cas d’échec de la période probatoire. Dans ce cas précis, le dispositif prévoit la réintégration du salarié dans son ancien poste.
Cependant, toutes les conventions collectives ne prennent pas en compte cette notion de période probatoire. Par exemple, la convention collective des imprimeries de labeur et industries graphiques n’encadre pas ce dispositif. Cela signifie qu’il ne pourra pas être mis en place sans un dialogue et un accord spécifique entre l’employeur et le salarié dans le cadre de ces professions.
Bien que la période probatoire offre un cadre rassurant pour le salarié et l’employeur lors d’une évolution professionnelle, son instauration doit être ainsi soigneusement pensée et adaptée à chaque situation.
En guise de conclusion, on peut affirmer que l’utilisation du dispositif de période probatoire peut avoir des avantages autant pour l’employeur que pour le salarié. Toutefois, il est important d’en comprendre les enjeux et de bien prévoir son application dans le contrat de travail pour mieux prévenir d’éventuels désaccords ou problèmes. Une période probatoire bien appliquée peut être un véritable levier pour l’évolution professionnelle d’un salarié au sein d’une entreprise, tout en protégeant ses droits et son poste.