Les résultats de l’Observatoire United Heroes de l’Engagement en Entreprise 2024 ont été révélés. Réalisée par Opinion Way en partenariat avec United Heroes et Great Place to Work France, cette étude montre une baisse de l’engagement au travail chez les salarié·es français·es. Avec un score d’engagement de 26%, la France se situe en bas du classement parmi les cinq pays sondés, derrière les États-Unis (45%), l’Espagne (42%), l’Australie (35%) et le Royaume-Uni (35%).
Le travail n’est plus la priorité des salarié·es français·es qui le relèguent au second plan après la famille et les loisirs. Les jeunes travailleurs de 18 à 24 ans font exception à cette tendance en plaçant le travail dans le top 3 de leurs priorités. Dans le monde du travail en 2024, il semble que la rémunération n’est plus la préoccupation principale. Le bien-être au travail, symbolisé par de bonnes conditions de travail et des relations humaines de qualité, est devenu tout aussi important.
Le télétravail, qui est favorisé par 72% des salarié·es français·es, a également ses inconvénients. Un sentiment d’isolement est ressenti par 41% des télétravailleurs et 39% d’entre eux ont un faible sentiment d’appartenance à leur entreprise. Par ailleurs, il a été observé une divergence entre les salarié·es plus âgé·es et les plus jeunes en termes de fidélité à l’entreprise. Les premiers, malgré leur insatisfaction quant à la rémunération, restent loyaux à leur entreprise tandis que les seconds sont plus disposés à changer d’emploi.
“L’engagement des salarié·es est fortement influencé par leur environnement de travail et la perception des avantages qu’ils en retirent.”
Le défi pour les entreprises en 2024 est de réengager les salarié·es démotivé·es. Pour ce faire, le bien-être quotidien au travail doit être valorisé. L’expérience de travail, incluant les relations humaines, l’ambiance et l’aménagement des espaces de travail, joue un rôle important dans la satisfaction des salarié·es. Les entreprises qui souhaitent renforcer l’engagement de leurs salarié·es peuvent investir dans des conditions de travail épanouissantes et promouvoir la responsabilité sociale des entreprises (RSE).
En 2024, le phénomène de la “démission silencieuse” est largement répandu. Il s’agit de salarié·es qui restent dans leurs postes malgré leur désengagement. Pour lutter contre ce phénomène, les entreprises doivent s’atteler à améliorer les conditions de travail, à favoriser les relations humaines et à faire de la RSE une priorité. Il a été démontré que les politiques RSE augmentent l’engagement des salarié·es, notamment lorsqu’ils se sentent impliqués dans ces initiatives.
