‘Pourquoi la génération Z provoque “le désarroi” des dirigeants d’entreprise’

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Selon une étude réalisée par l’institut de sondage Ipsos, en partenariat avec l’école d’ingénieurs Cesi, le travail reste une valeur essentielle pour la génération Z, cependant, l’attachement à l’entreprise semble avoir disparu. Le décalage entre cette nouvelle génération, ultra-connectée et omniprésente sur les réseaux sociaux, et les dirigeants d’entreprise, conduit à “une forme de désarroi des dirigeants”, selon Brice Teinturier, directeur général d’Ipsos.

En effet, 86 % des chefs d’entreprise estiment que cette génération, née après 1995, est bel et bien différente de la génération précédente, les “Y” (nés entre 1980 et 1994). Ils sont 57% à considérer que les membres de la génération Z sont moins investis et 53% à estimer qu’ils sont moins respectueux de la hiérarchie. En outre, ils constatent que ces jeunes sont moins enclins à sacrifier leur équilibre vie professionnelle/vie personnelle, et 72% pensent qu’ils sont moins fidèles à l’entreprise.

“La génération Z s’investit dans l’entreprise sous certaines conditions, créant un malentendu avec les dirigeants d’entreprise.”

La génération Z semble confirmer ces constats, valorisant l’équilibre entre vie personnelle et professionnelle, l’ambiance de travail, l’intérêt du poste, la localisation et la rémunération plus que l’attachement à l’entreprise. En cas d’insatisfaction, ils n’hésitent pas à changer d’entreprise : 80% d’entre eux estiment qu’il est nécessaire de changer d’entreprise pour obtenir un meilleur salaire ou un poste plus intéressant.

Teinturier explique que “le marché du travail joue en leur faveur depuis quelques années (…). Comme ils ont le sentiment qu’ils peuvent retrouver du travail et une meilleure rémunération en changeant d’employeur, l’entreprise doit être capable de répondre très vite”. Ainsi, bien que la génération Z privilégie toujours le dialogue à la démission, ce dialogue doit être constructif et rapide sous peine de voir le collaborateur partir chez un concurrent.

L’enquête a été réalisée à partir d’un échantillon de 1 000 jeunes de 18 à 28 ans et de 405 dirigeants d’entreprises. Les résultats ont été présentés le 18 juin.

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