530 millions d’euros. C’est la sanction récente infligée à TikTok pour avoir transféré illégalement des données d’utilisateurs européens vers la Chine. Cette amende représente une fraction de l’immense problème de la collecte et de la vente des données personnelles à l’échelle mondiale. Une étude menée par Incogni sur 400 applications populaires révèle qu’en moyenne, les applications étrangères récoltent trois fois plus de données personnelles que leurs homologues européennes. Qu’il s’agisse de votre nom, adresse, numéro de téléphone ou historique professionnel, il y a fort à parier que vous pourriez être surpris, voire choqué, par les informations disponibles en ligne à votre sujet.
En tapant simplement votre nom sur Google, vous pourriez dévoiler des informations que vous pensiez privées. Personnellement, j’ai découvert mon adresse sur 12 sites différents et mon numéro sur 8 autres, sans compter les estimations de salaire sur des sites de data brokers. Le vrai problème, ici, c’est non seulement la quantité de données collectées, mais aussi la manière dont elles sont exploitées. Les géants comme Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp) et TikTok récoltent un large éventail d’informations personnelles, tandis que des applications plus respectueuses de la vie privée, comme Signal, se limitent à un minimum.
Avec un peu de méthode et des outils appropriés, vous pouvez réduire considérablement votre empreinte numérique.
Les données personnelles, une fois collectées, ne sont pas simplement stockées. Elles sont revendues à des data brokers, ces entreprises qui s’épanouissent dans l’ombre et compilent des profils d’utilisateurs pour les revendre au meilleur prix. Ce marché représente déjà plusieurs milliards de dollars et devrait croître considérablement dans les années à venir. Chaque jour, des millions de nouvelles informations personnelles sont ajoutées aux bases de données de ces courtiers, rendant vos chances de récupérer vos données de plus en plus minces. S’il est vrai que le RGPD offre une certaine protection en Europe, le combat resterait inégal face à la tâche colossale de demander la suppression des données auprès de centaines de brokers.
Mais alors, que faire ? Tout d’abord, réalisez un audit de votre présence en ligne. Faites une recherche sur Google avec votre nom et voyez où apparaissent vos informations. Prenez des mesures pour rendre vos comptes de réseaux sociaux privés et désactivez la personnalisation publicitaire. Pour Google, utilisez leur outil de suppression pour demander la suppression des résultats problématiques. Cependant, face à la complexité de la question des data brokers, le service Incogni se positionne comme une solution efficace. Ce service, pour une somme modique, s’occupe de la demande de suppression de données à votre place, et en trois ans, il a déjà géré des milliers de demandes, supprimant des informations de 232 brokers différents pour moi.
En somme, bien que la suppression complète de votre présence en ligne soit presque impossible dans le climat numérique actuel, il existe des étapes et outils qui peuvent aider à réduire cette empreinte. Les évolutions récentes en matière de réglementation, comme le DELETE Act en Californie, et le nombre croissant d’utilisateurs satisfaits d’Incogni témoignent d’un changement de paradigme dans la manière dont nous envisageons la vie privée en ligne. Pour une offre limitée, pensez à utiliser le code KORBEN55 pour réduire vos frais. La question se pose alors : qu’est-ce qui est le plus précieux pour vous, un repas ou votre vie privée ?