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Une récente tendance observée au Royaume-Uni révèle que les candidats à la recherche d’un emploi n’hésitent pas à enjoliver leur parcours professionnel. Une femme, après trois mois de recherche active, s’est rendu compte un peu tard d’une erreur sur son CV. Ce cas témoigne de la réalité d’un phénomène courant : le mensonge sur les expériences professionnelles pour décrocher un emploi. En effet, un sondage réalisé par la plateforme d’apprentissage en ligne Preply met en lumière que 55% des Français ont déjà admis avoir embellit leur CV.
Les raisons qui poussent les candidats à modifier la vérité sont variées. D’une part, certains cherchent à contourner des discriminations liées à leur formation ou leur parcours. D’autre part, d’autres veulent sortir du lot dans un marché de l’emploi particulièrement concurrentiel. Avec des taux de chômage fluctuant et une offre d’emploi souvent restreinte, la pression de décrocher le poste tant convoité peut être écrasante.
Les falsifications peuvent sembler anodines, mais elles posent un vrai problème lors d’une vérification par l’employeur.
Parmi les types de mensonges les plus fréquents, 10% des répondants déclarent avoir mentionné un diplôme non validé ou encore un emploi fictif. De plus, 7% avouent avoir inventé la maîtrise d’un logiciel professionnel, tandis que 6% vont jusqu’à falsifier totalement un diplôme. Ces affirmations ne sont pas à prendre à la légère, car elles peuvent être rapidement décelées par un employeur inquisitif lors des entretiens ou en vérifiant les références.
D’autres candidats choisissent une approche moins directe, en exagérant leurs expériences. Ainsi, 9% des personnes interrogées admettent avoir transformé un CDD en CDI ou d’avoir menti sur leurs véritables missions et le niveau de responsabilité occupé. Également, 8% affirment avoir enjolivé leurs réalisations dans des postes précédents. Pour masquer des périodes d’inactivité, 8% des répondants avouent avoir été imprécis sur les dates de leurs expériences professionnelles.
En somme, la tentation de mentir sur un CV est présente chez un grand nombre de Français, souvent poussés par des circonstances économiques difficiles. Si embellir son parcours peut sembler une solution rapide pour surmonter les obstacles à l’emploi, les conséquences d’un tel mensonge peuvent être lourdes, tant sur le plan éthique que professionnel.
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