Pascale d’Artois a quitté la direction générale de l’Afpa – Centre Inffo

Illustration générée par intelligence artificielle

Le 29 août dernier, Pascale d’Artois a officiellement quitté son poste de directrice générale de l’Afpa, un établissement public qu’elle dirigeait depuis le 1er janvier 2017. Son départ intervient alors que l’organisme se retrouve à un tournant crucial, à quelques semaines d’un débat budgétaire pour l’année 2026. Michaël Ohier, inspecteur général des finances et ancien directeur général adjoint de Pôle emploi, est pressenti comme son successeur, bien que sa nomination ne soit pas encore officialisée et devra être validée lors d’un prochain conseil des ministres.

La démission de Pascale d’Artois survient dans un contexte de réorganisation significatif des opérateurs de l’État. L’Afpa, qui joue un rôle essentiel dans la formation professionnelle, fait face à des défis grandissants, notamment en raison des changements structurels envisagés par Bercy. En effet, un tiers des opérateurs publics, incluant Centre Inffo, pourraient voir leur avenir remis en question par la volonté du gouvernement de repenser l’articulation des organismes en matière de formation.

Avec la publication d’un rapport sénatorial, l’Afpa serait visée par des préconisations en faveur de sa fusion avec d’autres entités de formation.

Une commission d’enquête du Sénat a récemment publié un rapport recommandant la fusion de l’Afpa avec les Greta (Groupements d’établissements publics locaux d’enseignement). Cette proposition a pour but d’optimiser l’efficacité des structures de formation, souvent perçues comme trop fragmentées et peu coordonnées. La publication de ce rapport en date du 9 juillet 2025 souligne l’urgence d’une révision des modèles de gouvernance en matière de formation professionnelle.

Ce climat de transition et d’incertitude pose des questions sur l’avenir de l’Afpa et de ses missions. La nomination imminente de Michaël Ohier pourrait apporter un nouvel élan à l’organisme, mais reste à voir comment il pourra naviguer à travers les lourdes réformes envisagées et répondre aux besoins croissants de la formation professionnelle en France. Le débat budgétaire de 2026 sera effectivement un moment clé pour l’avenir de la formation professionnelle et des entités qui l’encadrent.

En conclusion, le départ de Pascale d’Artois n’est pas qu’un simple changement de direction. Il intervient dans un contexte global de réformes visant à redéfinir le paysage des opérateurs de l’État, avec des répercussions potentielles importantes pour l’ensemble du secteur de la formation professionnelle. Dans les mois à venir, la manière dont ces changements seront accueillis par les différentes parties prenantes pourrait déterminer l’orientation future de l’Afpa et son engagement pour les travailleurs en quête de formation et de reconversion.

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