Récemment, Sam Altman, le PDG d’OpenAI, a annoncé une évolution marquante de ChatGPT qui va transformer la manière dont les utilisateurs interagiront avec l’intelligence artificielle. En décembre prochain, ChatGPT aura l’autorisation d’écrire des histoires à caractère érotique, permettant ainsi à son utilisateur adulte de demander explicitement du contenu plus audacieux. Une décision qui pourrait même faire pâlir d’envie certaines conversations tenues entre amis autour d’un verre.
Cette nouvelle politique est le résultat de précédentes restrictions jugées trop sévères, lesquelles visaient à protéger la santé mentale des utilisateurs. Altman a reconnu que ces limitation rendaient l’expérience moins agréable et utile. Cependant, il est évident que l’ombre d’un tragique incident, impliquant un jeune de 16 ans en détresse émotionnelle, a poussé OpenAI à réduire la voilure tout en préservant l’image de l’entreprise dans le débat public sur l’IA.
Les nouvelles fonctionnalités d’OpenAI soulèvent des questions éthiques sur la dépendance émotionnelle et la protection des données personnelles.
Avec cette évolution, si vous êtes un adulte vérifié, vous pourrez demander des récits plus osés sans crainte d’être retoqué par des filtres ultra-restrictifs. Attention tout de même, pour prouver votre majorité, un système d’authentification pourrait nécessiter le téléchargement de votre pièce d’identité, une étape qui rappelle la rigueur des contrôles d’âge rencontrés dans d’autres domaines. Bien que cette possibilité d’écriture érotique soit optionnelle, elle pose déjà des interrogations sur les limites et le cadre de ce qui sera jugé acceptable.
Les utilisateurs se demandent également comment OpenAI gérera le contenu à la limite de ce qui est légal. La nuance entre une scène romantique et une demande explicite pour du contenu illégal est fine, et cela suggère que des mécanismes de modération robustes devront être en place. Parallèlement, un autre danger se profile : la dépendance potentielle des utilisateurs à une IA qui pourrait devenir trop “humaine”, suscitant des relations émotionnelles malsaines.
Enfin, une question reste en suspens : que deviendront toutes ces conversations personnelles ? Tout ce qui est partagé avec ChatGPT pourrait être stocké et analysé, ce qui soulève des problèmes de sécurité des données. L’expérience des utilisateurs pourrait se heurter à des risques similaires à ceux vécus par des plateformes telles qu’Ashley Madison, dont les fuites de données ont causé des ravages. En somme, bien que l’autorisation de contenu érotique généré par l’IA puisse sembler être un progrès, elle soulève à la fois des espoirs et des inquiétudes légitimes sur ses implications futures.