Le ministère du Travail a publié le 12 mars 2024 une nouvelle mise à jour de la liste des organismes certificateurs. Selon la loi Avenir professionnel, tout organisme de formation souhaitant bénéficier de fonds d’opérateurs de compétences, de Transitions Pro de l’Etat, de la Région, de France Travail, de la Caisse des dépôts ou de l’Agefiph doit obtenir une certification par un organisme tiers. Cette certification est basée sur un référentiel unique.
Quant au choix de l’organisme certificateur, il est laissé à la discrétion du prestataire d’actions de formation professionnelle. Il est à noter que cette certification s’applique aux prestataires d’actions de formation, d’actions de formation par apprentissage, d’évaluations de compétences, ou d’actions permettant la validation des acquis de l’expérience.
Le Cofrac (Comité français d’accréditation) a accordé des accréditations aux organismes certificateurs sur la base de ce référentiel national de certification qualité. Ces include AB Certification Activcert, Afnor Certification, Alpha Certif 12, Alticert, Apave Certification, Atalia Certification, BCS Certification, Bureau de Certification international France, Bureau Veritas Certification, Capcert, CCTA Certification, Certifopac, Certi. Kôntrol, CertUp, Maïeutika, Ceva Solution, Cidées Certification, DEKRA Certification, Evolve Global Certification, GQC-Global Quality Cert, HOFI Cert, I.CErt, ICPF & PSI, ISQ, Label Qualité Système, LRQA France SAS, OGS Certification, Proneo Certification, QOANIX, Qualianor Certification, Qualibat, Qualinow, Qualitia Certification, SGS ICS et Socotec Certification.
Cette nouvelle liste des organismes certificateurs illustre la volonté du ministère du Travail de garantir la qualité des formations dispensées.
Il s’agit d’une évolution importante pour le secteur de la formation professionnelle. Avec la mise en place de ce processus de certification, il y a une véritable volonté d’assurer la qualité des formations dispensées et de renforcer la confiance des financeurs dans ces programmes. L’objectif premier étant d’accroître les compétences des professionnels et, par conséquent, de favoriser leur employabilité et la compétitivité des entreprises françaises sur le marché du travail.