Le 8 mai est une journée fériée en France pour commémorer la victoire de 1945. Juste après ce jour, est le jeudi d’Ascension. Généralement, beaucoup choisissent de prendre un jour de congé supplémentaire le vendredi suivant pour obtenir un long week-end de repos. Cependant, pour ceux qui travailleront pendant cette période, une question se pose : seront-ils récompensés par une prime ? Pas si sûr, selon Benoît Serre, Vice-président de l’ANDRH (Association Nationale des Directions des Ressources Humaines).
Benoît Serre, lors de son passage sur BFMTV, a clarifié que la prime n’est justifiée que si on travaille un jour férié. Le vendredi suivant le 8 mai n’étant pas un jour férié, le versement d’une prime ne se justifie donc pas, estime-t-il. “Les primes, elles doivent porter a priori sur des gens qui travaillent sur des jours fériés, ce n’est pas le cas”, a-t-il précisé.
“Vous avez certainement des organisations qui ont besoin que les gens soient là vendredi prochain et par conséquent, elles peuvent soit donner un jour de congé supplémentaire à prendre un autre jour, autrement dit, rémunérer ceux qui renoncent à faire le pont”, poursuit-il.
Néanmoins, toutes les entreprises ne sont pas tenues de suivre cette règle, certaines d’entre elles pourraient choisir de récompenser leurs employés qui travaillent ce vendredi, en leur accordant un jour de congé supplémentaire à prendre plus tard. Cette pratique est soumise à l’appréciation des conventions collectives ou des accords propres à chaque secteur ou entreprise, explique Serre.
Il est également important de rappeler que le premier jour de mai est la seule journée qui soit obligatoirement non travaillée en France. Ainsi, toute personne travaillant ce jour-là, la Fête du Travail, doit recevoir une compensation, contrairement aux personnes travaillant pendant le viaduc du 8 mai.
