Les aides attribuées dans le cadre de contrats d’insertion ont vu leurs montants modifiés à partir du 1er janvier 2024. Ces contrats peuvent être à durée déterminée d’insertion, des contrats de mission ou des contrats d’emploi pénitentiaire. Ils concernent l’embauche de personnes sans emploi, ou des personnes détenues ayant signé un contrat d’emploi pénitentiaire. L’augmentation de ces aides vise à encourager les structures d’insertion à accroître leur action.
Les montants socles de ces aides par postes de travail occupés à temps plein ont été fixés à différents niveaux selon le type de structure d’insertion. Ils sont de 12 218 euros (9 223 euros à Mayotte) pour les entreprises d’insertion ; 4 688 euros (3 538 euros à Mayotte) pour les entreprises de travail temporaire d’insertion ; 1 588 euros (1 198 euros à Mayotte) pour les associations intermédiaires ; et 23 458 euros (17 708 euros à Mayotte) pour les ateliers et chantiers d’insertion.
“Les ajustements de ces aides financières reflètent l’engagement du gouvernement à promouvoir l’intégration professionnelle des personnes éloignées de l’emploi.”
Par ailleurs, l’aide financière fournie aux entreprises d’insertion par le travail indépendant a été fixée à un maximum de 6 443 euros par travailleur indépendant (4 862 euros à Mayotte) pour un volume horaire de 1 505 heures travaillées depuis le début de l’année 2024.
En ce qui concerne l’aide versée au titre du contrat passerelle, celle-ci est fixée à 2 330 euros (1 760 euros à Mayotte) pour chaque poste occupé à temps plein pendant une durée de six mois. Ces nouvelles mesures, décidées par l’arrêté du 30 avril 2024, visent à renforcer l’insertion par le biais de l’activité économique, en milieu pénitentiaire et à Mayotte.