« Mon propos est de faire prendre conscience du risque de se laisser asservir par l’IA »

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Qui aurait imaginé qu’une avocate spécialisée en droit du numérique puisse finir par publier une bande dessinée chez un éditeur comme Lefebvre Dalloz ? Cet éditeur bien connu dans le domaine du droit, qui collabore avec elle depuis 25 ans sur des ouvrages juridiques, a tout de suite été séduit par ce projet innovant. Cette tendance de rendre des sujets techniques accessibles à travers le format de la bande dessinée semble être en vogue, démocratisant ainsi des thématiques parfois indigestes pour le grand public.

En effet, l’avocate évoque que c’est grâce à une bande dessinée qu’elle a pu comprendre le problème complexe des algues vertes. D’ordinaire, son audience se limite à une sphère restreinte d’étudiants, de juristes, et de professionnels liés de près ou de loin à l’intelligence artificielle (IA), comme ceux œuvrant dans le domaine de la cybersécurité.

Néanmoins, l’auteure a découvert à son grand étonnement que son ouvrage recueillait un succès plus large, malgré les points juridiques et éthiques traités.

Ce phénomène s’est manifesté lors des séances de dédicaces où des personnes de tous les âges et de toutes les professions se sont montrées intéressées par le sujet de l’intelligence artificielle. Ce vif succès à travers diverses tranches de la population démontre à quel point le grand public se sent concerné par les enjeux de l’IA, malgré sa complexité.

Cela prouve également que la bande dessinée peut servir de passerelle pour vulgariser des sujets techniques et pointus, et ainsi impliquer un plus large public. C’est donc un outil précieux pour faire prendre conscience aux citoyens des enjeux majeurs de notre société moderne, tels que les risques liés à une dépendance excessive à l’IA.

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