Le gouvernement a initié une consultation des acteurs sociaux visant à intégrer certaines professions agricoles à la liste des métiers en tension. Celles-ci comprennent les agriculteurs salariés, les éleveurs salariés, les maraîchers et horticulteurs salariés ainsi que les viticulteurs et arboriculteurs salariés. Cette mesure vise à faciliter le recours à la main-d’oeuvre extra-européenne dans ce secteur d’activité.
Le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités a annoncé que l’arrêté correspondant sera publié au plus tard le 2 mars 2023. Cette démarche intervient en réponse aux manifestations des agriculteurs qui déplorent le manque de main-d’oeuvre dans leur secteur et demandent des mesures pour y remédier.
L’annonce initiale de cet arrêté avait été faite par le Premier ministre, Gabriel Attal, en réaction à la protestation des agriculteurs. Une fois l’arrêté en vigueur, “les entreprises agricoles pourront recruter des travailleurs étrangers hors Union européenne sans que la situation de l’emploi ne puisse leur être opposée, ce qui permettra d’accélérer la procédure de recrutement”, explique le ministère.
Malgré les différentes mesures annoncées par le gouvernement suite à la crise agricole, les agriculteurs continuent de manifester leur mécontentement. Emmanuel Macron, s’il devrait inaugurer le prochain Salon de l’Agriculture, a toutefois annoncé renoncer à un grand débat avec les agriculteurs à cette occasion.
Malgré les annonces du gouvernement depuis l’éclatement de la crise agricole en janvier, les agriculteurs ont continué à manifester dans la capitale à la veille du Salon de l’agriculture. Le président Emmanuel Macron a renoncé à tenir un grand débat avec les agriculteurs lors de ce salon, après une polémique liée à l’invitation d’un collectif écologiste. Il a néanmoins confirmé l’inauguration de ce grand rendez-vous annuel et une rencontre préalable avec les syndicats agricoles.