Meta a mis au point de nouveaux modèles de Llama, dont le Llama 3.1 405B, capable de reconnaître les images et les vidéos ainsi que de comprendre le discours. Ces modèles ont été formés sur un ensemble de données de 15 billions de jetons et affinés avec des données synthétiques. La firme est à l’avant-garde dans le domaine de l’intelligence artificielle générative et met tout en œuvre pour se faire une place dans le monde de l’IA.
Outre le modèle de grande envergure, Meta a également lancé des modèles plus petits, tels que le Llama 3.1 8B et le Llama 3.1 70B, destinés à des applications générales. Ces derniers sont plus accessibles pour les développeurs qui souhaitent se lancer dans le domaine de l’IA, mais qui s’opposent parfois à la complexité de certains modèles plus élaborés.
“Meta ambitionne de devenir un synonyme de l’intelligence artificielle générative, bien que l’entreprise doive encore relever les défis liés à la fiabilité énergétique lors de la formation de modèles plus grands.”
Meta a récemment modifié sa licence pour permettre aux développeurs d’utiliser les sorties des modèles Llama. Mark Zuckerberg, le PDG de Meta, envisage un avenir où les outils d’IA seront accessibles à un plus grand nombre de développeurs à travers le monde. Il espère ainsi contribuer activement au développement et à l’innovation en matière d’intelligence artificielle.
Se positionnant en tant que leader de l’IA générative, la société a investi des millions dans le lobbying auprès des régulateurs. Parallèlement, Meta continue à se battre contre les enjeux de fiabilité liés à la consommation énergétique lors de l’entraînement des modèles plus larges. Reste à voir comment l’entreprise surmontera ces défis pour réaliser son ambition de se synonymiser avec l’IA générative.
