C’est une nouvelle alarmante pour les Pays de la Loire. Le vice-président de la région chargé des entreprises et du tourisme, Franck Louvrier, a affirmé que la survie financière de la collectivité dépend de la mise en œuvre d’un plan d’économies drastique. Ce plan, d’un montant de 100 millions d’euros, a été annoncé pour 2025 par la présidente de la région, Christelle Morançais, du parti politique Horizons. Cette mesure est, selon eux, vitale pour le bien-être économique de la région.
L’élu explique que la région a déjà perdu 40 millions d’euros en 2024 suite à une baisse de la TVA. Cette perte s’accentue encore, atteignant près de 50 millions. En plus de cela, les gels de FCTVA et de TVA entraîneraient un manque à gagner de 20 millions supplémentaires dans le budget de la collectivité. Il est aussi à noter que 40 millions d’euros doivent être versés dans un fonds de réserve.
Une décision drastique a donc été prise de réduire considérablement les frais de fonctionnement, afin de préserver l’investissement dans un budget total de 2 milliards d’euros, dont 700 millions d’euros proviennent de fonds.
Ce plan d’économies conséquent soulève un certain nombre de questions sur son impact sur la masse salariale et les subventions attribuées par la collectivité. Les efforts financiers à consentir risquent d’avoir des retombées importantes sur la vie économique et sociale des habitants de la région.
La mise en œuvre de ce plan suscite déjà des craintes quant à la capacité des entreprises et du tourisme à s’adapter à une telle situation. Les effets de cette politique d’économie se feront sentir sur l’ensemble des activités de la région, mettant une pression supplémentaire sur un contexte déjà tendu. À suivre.
